Amortisseur qui fuit en Sibérie

Bonjour,

Après 3 ans de voyages avec notre 1300L/37 nous sommes rendus à Irkoutsk en Sibérie. Depuis peu, un des amortisseurs Koni-Hellgeth vieux de 2,5 ans fuit. Il y a une petite craque à la jonction du cylindre et de la butée de fixation du bas. La fuite était d'abord  très petite et difficile à localiser mais ce matin, il y avait une petite flaque d'huile rosée. Donc la fuite continuera a augmenter jusqu'à ce qu'il ne reste plus d'huile.

Nous passons la nuit devant le garage Mercedes Benz local. J'avais suggéré de réparer la fuite avec une soudure mais il disent que ça peut être dangereux à cause des gaz à l'intérieur. Il faut donc l'enlever et parcourir la ville pour essayer d'en trouver un semblable. J'imagine que celui-ci, si on en trouve un sera différent des autres et devra ensuite être remplacé dans 6 mois lors de notre retour en Suisse. Nous ne pouvons pas attendre ici le temps de commander en Allemagne.

J'ai le choix entre le remplacer ici avec ce qu'on peut trouver ici ou continuer comme si de rien n'était et commander un amortisseur comme les 3 autres lorsque je serai en Grèce dans deux mois. D'ici là, au moins 6000km de routes russes.

Que suggérez vous?

Pierre

Pierre, bonjour !
Je sais que ce n'est pas avec un unimog, mais voici ce qui m'est arrivé en Islande il y a deux ans: j'ai un amortisseur arriere qui a littéralement explosé sur de la tôle ondulée de la piste f35. Étant proche de Reykjavik (2jours), je me suis rendu chez l'oncle Benz. Outre un prix exorbitant, c'est le délai de un mois qui m'a calmé. J'ai réinspecté le coupable, et n'ayant aucune anomalie mécanique genre axe tordu j'ai décidé de continuer comme cela, en y allant mollo sur les pistes. Bilan, j'ai encore fait 400km de pistes et plus de 3000 de routes bitumées, avec le véhicule qui rebondissait en crabe. À la fin nous n'y faisions plus attention.
À mon avis, meme si le porteur est beaucoup plus lourd (mon Marco Polo fait 3 tonnes en configuration voyage aux longs cours) un amorto reste un amorto, et hormis de l'inconfort et le fait que l'autre amortisseur qui est valide ramassera pour deux et sera à changer aussi, tu ne risques pas grand chose.
Bon voyage... et penses au compte rendu avec une carte illustrée,
Guillaume.

Bonjour,

J'ai dans mon jardin un 1700 tout démonté qui n'est pas prêt de reprendre la route.
Si les transporteurs fonctionnent dans ton coin, je peux t'envoyer un des amortisseurs (si ce sont le même, je pense que oui).
Ça te permettra de continuer jusqu'à ce que tu puisses me le rendre et me rembourser les frais de port.

A toi de voir, si tu as une adresse et si les délais de transports sont raisonnables...

Alain

Salut Pierre.

Si il n'y a plus d'huile dedans c'est comme si tu n'avais pas d'amortisseur, ça va rebondir et c'est pas top.

Tu peux mettre a la place n'importe quel amortisseur que tu trouve sur place et qui fasse a peu prés la même longueur.
Il ne faut pas qu'il soit plus long comprimé que celui d'origine, car sinon tu va l'exploser à la première bosse venue
C'est important car il faut que la butée de pont fasse son travail lors de la compression des ressorts, et que ce ne soit pas l'amortisseur qui fasse office de butée.
Si il est plus court en expansion, c'est pas grave, car je ne pense pas que tu fasse des sauts sur les bosses au point de decoller du sol le train avant.

Bon courage et tiens nous au courant.

Passe notre bonjour a Theresa

Bruno

Merci pour les réponses

3 réponses, 3 solutions, c'est mieux que zéro solutions.

Merci Alain pour ton offre. A cause du peu de jours sur le visa par rapport à la longue route à faire, ça serait trop stressant d'attendre le transport et la douane.

Je vais donc voir si on peut trouver un amortisseur localement en suivant les instructions de Bruno. Sinon, on fera comme Guillaume a fait.

Pendant ce temps, Theresa travaillera sur la mise à jour du site web. Khyrguizstan, Kazakstan, Altay et peut-être Mongolie.

www.ursulnatour.com

Pierre

Ouais, c'est vrai ça, j'y suis allé hier, c'était pas à jour... j'te jure, pffff... en vacances, et pas fichus de mettre des photos depuis un des coins les plus isolés du monde...
Bonne continuation, et tenez nous au courant de la solution choisie...
Guillaume.

Siberie, suite et fin
Désolé de n'avoir donné suite plus tôt, les dernières semaines ont été très agitées.
On n'a pas trouvé d'ammortisseur à Irkutsk et on est donc reparti.
Bonne nouvelle' la fuite d'huile a diminué, probablement parcequ'il n'en reste plus mais la conduite n'en a pas souffert, bizarre mais on ne s'en plaint pas.
La liste de mauvaises nouvelles est plus longue.
A Irkutsk, on a découvert qu'une plaquette de frein était complètement finie et donc le disque très endomagé. Chez Mercedes Benz camion, on n'a pas pu avoir de disque ni trouvé quelqu'un pour le tourner. On m'a suggéré de mettre des plaquettes semie usée que j'avais et de laisser le freinage usunir le disque. Ca semble fonctionner.

Le matin du premier grand jour de route du départ c'est l'hiver. Le ventilateur de chauffage est bruyant. Ca commence à sentir le chauffé puis le feu prend sous le tableau de bord. On éteind le feuet on retire le fusible du ventilateur. Sur le bord de la route en pleine forêt, encore dans la nuit.Le moteur ne démarre pas, le problème électrique a vidé la batterie. En les reliant aux batteries de la cellule, on repart sans chauffage sur une route de plus en plus enneigée et glacée. L'essuie glace fonctionne mal, on le change. Le sèche cheveux branché sur le 230v de la cellule et la porte de la cellule ouverte contrôle la température mais surtout la buée dans le par brise. On continue ainsi mais dans les jours suivant, de nouveaux problèmes arrivent. Fuite d'air dans le frein à main causée entre autre par le gel, puis frein à main qui colle un peu et fait chauffer une roue arrière' puis l'autre. Causant une fuite d'huile du réducteur de roue correspondant. Qu'on doit remplir plus régulièrement. Autre jour' perte du liquide de refroidissement due probablement à une mauvaise manipulation des valves du webasto vers le moteur' webasto qui travaille toute la journée pour maintenir la cabine chaude... la neige revient de temps en temps...

Finalement' on traverse en la frontière vers l'Ukraine une journée avant l'expiration du visa russe, mission accomplie...

Une journée de repos puis au départ' le webasto ne fonctionne plus. Température des gaz d'échappement trop élevée. Il faut trouver un réparateur dans une ville où on parle très peu anglais. Webasto n'a pas de réparateur agrée dans cette ville mais on trouve un atelier à l'autre bout de la ville. Finalement le gars n'est pas là et on nous envoie à l'autre bout de la ville encore ou un réparateur super règle le problème en améliorant le tuyau d'échappement. Méfiant' on dort sur place et le problème recommence le lendemain. Il démonte et nettoie la fournaise bien encrassée et on repart vers Odessa pour prendre le ferry vers Istanbul on les garages Mercedes connaissent mieux l'Unimog. On ne se rend pas loin car le lendemain' en traversant une ville' en repartant après un feu rouge, les vitesses refusent d'enclancher, je pense à un problème d'embrayage, mais non' c'est la transmission. Evidemment' on est samedi 14h.

On se fait tirer dans un atelier ou on nous dit que lundi' on va regarder ça.

Le lundi, j'espérait encore qu'on me traite devstupide parce que ce n'était qu'une "niaiserie" mais non' un problème est dans la transmission. Le mécanicien qui parle surprenament bien anglais vérifie si les pièces sont disponibles avant de tout démonter. Mauvaises nouvelles, pas moyen d'avoir de pièces en Ukraine et le délai est de deux semaines...Les nerfs sont un peu à bout...

Comme je n'ai pas envie de passer 2 semaines ou plus en novembre dans la cour du garage, la transmission démontée à côté. Après quelques téléphones à Odessa, Istanbul et en Allemagne, on se trouve une remorqueuse pour nous conduire au ferry d'Odessa.

La remorqueuse n'est pas vraiment pour des camions de 7,5t et on passe la nuit àse faire brasser dans la cellule en pensant être déja sur la mer noire.

Arrivés au port à l'heure prévue' on réalise qu'Ursul a subit d'autres dégats, par choque arrière tordu et plaque protectrice du moteur arrachée. On prend le bateau pour une belle arrivée au port d'Istanbul dans la nuit.

C'est dimanche après midi, on se repose à l'hotel pendant qu'Ursul attend sagement dans la cour de Mercedes Benz. La semaine sera bien chargée encore une fois mais la météo est bien meilleure et les turcs font des bons baklavas.
à suivre...
Pierre

hola ! ça fait beaucoup de choses en peu de temps

c'est quoi comme problème de transmission ?

bon courage et bonne continuation dans votre périple

Et bé dis donc !!! Vraiment pas de chance. Ça tourne à la galère là...  
Bon courage